Un peu partout à travers le monde, des expériences de développement local montrent qu’il est possible de relever le défi de la satisfaction des besoins en vue de faire face aux problèmes de pauvreté, d’accès aux soins de santé primaire, à l’eau potable, au logement, à l’éducation, etc. et par voie de conséquence l’accès au développement dans toutes ses composantes.

Dans cette perspective, les Associations et les Organisations Non Gouvernementales (ONG)  jouent un rôle de plus en plus déterminant. En effet, celles-ci se présentent désormais comme de véritables  canaux de valorisation des potentialités locales. Elles sont également capables d’entreprendre, de formuler et de mettre en œuvre des projets de développement et de susciter des partenariats et des actions de solidarité.

Aussi, les Associations et ONG sont reconnues comme des acteurs privilégiés du développement local ; par conséquent celles-ci doivent bénéficier du soutien, tant des pouvoirs nationaux, locaux que des partenaires au développement.

En outre, ces Associations, pour être efficaces et dynamiques, ont plus que besoin d’hommes et de femmes de volonté et d’action. Des personnes généreuses qui se préoccupent du bien-être de leurs prochains et tiennent compte des impératifs du développement durable. Celles-ci s’inscrivant dans la pensée senghorienne pour qui le développement est fait pour l’Homme et par l’Homme.

C’est dans ce cadre que la Cellule d’Aide au Développement de l’Ouest, en abrégé CADO, mise en place par des personnes soucieuses du développement de leur région, entend travailler en étroite collaboration avec toutes les autorités  administratives, politiques et tous les décideurs économiques, afin d’apporter un appui significatif aux populations ivoiriennes en général et celles de l’ouest de la Côte d’Ivoire en particulier, dans cette période de reconstruction.

Michel GUEU
Président de la CADO